Les instruments de Blocodaqui
Notre batterie de percussions ou bateria est composée de différentes sections rythmiques. Chaque section a un rôle précis dans la batucada. Nos chefs de batterie ont ramené nos instruments des ateliers artisanaux de Rio de Janeiro où ils sont fabriqués pour les écoles de samba locales.
Les tamborims ont un son clair, grâce à leur peau synthétique très tendue. Ils se jouent avec une baguette à plusieurs brins.
Les phrases rythmiques des tamborims font vivre le son du samba au gré de leurs variations et de leurs séquences de retournés, une technique qui permet de jouer des séries de coups rapides.
Les agogôs sont des cloches à plusieurs tons, jouées à l'aide d'une baguette. Ceux de Blocodaqui ont quatre tons.
Les agogos se distinguent en enrichissant la mélodie, ponctuant ainsi les morceaux de leurs notes chantantes.
Nos chocalhos sont des assemblages de petites cymbales autour d'un manche en bois épais. Leur son répétitif et aigu renforce le continuum.
Membres de la famille des hochets, ces instruments sont secoués en rythme et invitent à la danse.
Les surdos sont larges et profonds, produisant un son grave. Ils se portent à l'aide d'une sangle passée sur l'épaule et se jouent avec une ou deux battes.
Les plus gros (20 et 22 pouces à Blocodaqui) constituent la balance en marquant les temps. Les plus petits (de 18 pouces), plus aigus, jouent des séquences variées : ce sont les terceira ou coupeurs.
Les caixas, ou caisses claires, ont un son plutôt aigu, pour construire le continuum rythmique qui remplit et structure le samba.
Nos caixas ont leur timbre placé sur la peau de frappe, à la manière carioca. Elles se jouent portées en biais à l'aide d'une sangle, ou sont parfois directement portées à l'épaule.
Les repiniques sont comme des surdos en miniature : ces percussions produisent plusieurs sons en fonction de la technique de frappe.
L'instrument est porté à l'aide d'une sangle en appui sur l'épaule et se joue avec une baguette dans une main, l'autre main venant frapper directement la peau.
Les peaux de nos instruments sont synthétiques, à l'exception de celles de nos surdos qui, comme dans les batteries de samba à Rio de Janeiro, sont des peaux animales. Nos surdos produisent ainsi un son plus doux et plus authentique que leurs équivalents équipés de peaux synthétiques.
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